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.— Qui veux-tu voler ?— La plus belle tente, là-bas… Elle contient des trésors.— Nous n’avons aucune chance !— Les sentinelles ne sont pas nombreuses et elles ne s’attendent pas à une attaque.Soyez rapides, et vous deviendrez des hommes riches.— C’est l’armée de Pharaon, objecta un coureur des sables.Même si nous réussissons, elle nous rattrapera !— Imbécile… Crois-tu que nous resterons dans la région ? Avec l’or que nous allons voler, nous serons plus riches que des princes !— L’or…— Pharaon ne se déplace jamais sans une belle quantité d’or et de pierres précieuses.C’est avec ça qu’il achète ses vassaux.— Qui t’a renseigné ?— Un rêve.Le coureur des sables regarda Vargoz avec étonnement.— Tu te moques de moi ?— Tu obéis ou non ?— Risquer ma peau pour un rêve… Tu délires ?La hache de Vargoz s’abattit sur le cou du coureur des sables, le décapitant à moitié.Le chef de la tribu bourra le mourant de coups de pied et l’acheva en séparant la tête du tronc.— Qui d’autre souhaite discuter ?En rampant, les cent quarante-neuf hommes progressèrent vers la tente du pharaon.Vargoz obéirait à l’ordre que lui avait intimé Ofir : trancher une jambe de Ramsès et le rendre infirme.21Plusieurs sentinelles somnolaient en montant la garde.D’autres rêvaient de leur foyer et de leur famille.Une seule aperçut une forme bizarre qui rampait vers elle, mais Vargoz eut le temps de l’étrangler avant qu’elle ne donnât l’alarme.Les membres de la tribu durent admettre que leur chef, une fois de plus, avait raison.S’approcher de la tente royale ne présentait guère de difficultés.Vargoz ignorait si Ramsès transportait avec lui un trésor, et il ne songeait pas au moment où les pilleurs s’apercevraient qu’il les avait bernés.Seule son obsession le guidait : obéir à Ofir, être délivré de son visage et de sa voix.Oubliant les risques, il courut vers l’officier assoupi près de l’entrée de la grande tente.La charge de Vargoz fut si violente que l’Égyptien n’eut pas le temps de dégainer son épée.Le souffle coupé par le coup de tête de son agresseur, il fut piétiné et s’évanouit.La voie était libre.Même si Pharaon était un dieu, il ne résisterait pas à un agresseur déchaîné.Le tranchant de la hache déchira la porte de toile.Arraché à son sommeil, Ramsès venait de se redresser.Son arme levée, Vargoz se rua vers le monarque.Un poids énorme le terrassa.Une douleur intense lui déchira le dos, comme si des couteaux lui labouraient la chair.Tournant la tête, il vit, l’espace d’une seconde, un lion gigantesque dont les mâchoires se refermèrent sur son crâne et le firent éclater comme un fruit mûr.Le hurlement de terreur du coureur des sables qui suivait Vargoz donna l’alerte.Privés de leur chef, désorientés, ne sachant plus s’il fallait attaquer ou s’enfuir, les voleurs furent transpercés de flèches.A lui seul, Massacreur en tua cinq puis, s’apercevant que les archers s’acquittaient fort bien de leur tâche, il s’en retourna dormir derrière le lit de son maître.Furieux, les Égyptiens vengèrent la mort des sentinelles en massacrant la tribu de brigands.La supplique d’un blessé intrigua un officier qui alerta le roi.— Un Hébreu, Majesté.Deux flèches dans le ventre, le pillard agonisait.— As-tu vécu en Égypte, Hébreu ?— J’ai mal…— Parle, si tu veux être soigné ! exigea l’officier.— Non, pas en Égypte… J’ai toujours vécu ici…— Ta tribu a-t-elle accueilli un nommé Moïse ? demanda Ramsès.— Non…— Pourquoi cette agression ?L’Hébreu balbutia des mots incompréhensibles et mourut.Acha s’approcha du roi.— Tu es sain et sauf !— Massacreur m’a protégé.— Qui sont ces bandits ?— Des bédouins, des coureurs des sables, et au moins un Hébreu.— Leur attaque était suicidaire.— Quelqu’un les a incités à prendre cette initiative insensée.— Des manipulateurs hittites ?— Peut-être.— A qui songes-tu ?— Les démons des ténèbres sont innombrables.— Je ne parvenais pas à trouver le sommeil, avoua Acha.— Quelle est la cause de ton insomnie ?— La réaction des Hittites.Ils ne resteront pas passifs.— Me reprocherais-tu de ne pas avoir attaqué Kadesh ?— Il faut consolider au plus vite le système de défense de nos protectorats.— Ce sera ta prochaine mission, Acha [ Pobierz całość w formacie PDF ]
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.— Qui veux-tu voler ?— La plus belle tente, là-bas… Elle contient des trésors.— Nous n’avons aucune chance !— Les sentinelles ne sont pas nombreuses et elles ne s’attendent pas à une attaque.Soyez rapides, et vous deviendrez des hommes riches.— C’est l’armée de Pharaon, objecta un coureur des sables.Même si nous réussissons, elle nous rattrapera !— Imbécile… Crois-tu que nous resterons dans la région ? Avec l’or que nous allons voler, nous serons plus riches que des princes !— L’or…— Pharaon ne se déplace jamais sans une belle quantité d’or et de pierres précieuses.C’est avec ça qu’il achète ses vassaux.— Qui t’a renseigné ?— Un rêve.Le coureur des sables regarda Vargoz avec étonnement.— Tu te moques de moi ?— Tu obéis ou non ?— Risquer ma peau pour un rêve… Tu délires ?La hache de Vargoz s’abattit sur le cou du coureur des sables, le décapitant à moitié.Le chef de la tribu bourra le mourant de coups de pied et l’acheva en séparant la tête du tronc.— Qui d’autre souhaite discuter ?En rampant, les cent quarante-neuf hommes progressèrent vers la tente du pharaon.Vargoz obéirait à l’ordre que lui avait intimé Ofir : trancher une jambe de Ramsès et le rendre infirme.21Plusieurs sentinelles somnolaient en montant la garde.D’autres rêvaient de leur foyer et de leur famille.Une seule aperçut une forme bizarre qui rampait vers elle, mais Vargoz eut le temps de l’étrangler avant qu’elle ne donnât l’alarme.Les membres de la tribu durent admettre que leur chef, une fois de plus, avait raison.S’approcher de la tente royale ne présentait guère de difficultés.Vargoz ignorait si Ramsès transportait avec lui un trésor, et il ne songeait pas au moment où les pilleurs s’apercevraient qu’il les avait bernés.Seule son obsession le guidait : obéir à Ofir, être délivré de son visage et de sa voix.Oubliant les risques, il courut vers l’officier assoupi près de l’entrée de la grande tente.La charge de Vargoz fut si violente que l’Égyptien n’eut pas le temps de dégainer son épée.Le souffle coupé par le coup de tête de son agresseur, il fut piétiné et s’évanouit.La voie était libre.Même si Pharaon était un dieu, il ne résisterait pas à un agresseur déchaîné.Le tranchant de la hache déchira la porte de toile.Arraché à son sommeil, Ramsès venait de se redresser.Son arme levée, Vargoz se rua vers le monarque.Un poids énorme le terrassa.Une douleur intense lui déchira le dos, comme si des couteaux lui labouraient la chair.Tournant la tête, il vit, l’espace d’une seconde, un lion gigantesque dont les mâchoires se refermèrent sur son crâne et le firent éclater comme un fruit mûr.Le hurlement de terreur du coureur des sables qui suivait Vargoz donna l’alerte.Privés de leur chef, désorientés, ne sachant plus s’il fallait attaquer ou s’enfuir, les voleurs furent transpercés de flèches.A lui seul, Massacreur en tua cinq puis, s’apercevant que les archers s’acquittaient fort bien de leur tâche, il s’en retourna dormir derrière le lit de son maître.Furieux, les Égyptiens vengèrent la mort des sentinelles en massacrant la tribu de brigands.La supplique d’un blessé intrigua un officier qui alerta le roi.— Un Hébreu, Majesté.Deux flèches dans le ventre, le pillard agonisait.— As-tu vécu en Égypte, Hébreu ?— J’ai mal…— Parle, si tu veux être soigné ! exigea l’officier.— Non, pas en Égypte… J’ai toujours vécu ici…— Ta tribu a-t-elle accueilli un nommé Moïse ? demanda Ramsès.— Non…— Pourquoi cette agression ?L’Hébreu balbutia des mots incompréhensibles et mourut.Acha s’approcha du roi.— Tu es sain et sauf !— Massacreur m’a protégé.— Qui sont ces bandits ?— Des bédouins, des coureurs des sables, et au moins un Hébreu.— Leur attaque était suicidaire.— Quelqu’un les a incités à prendre cette initiative insensée.— Des manipulateurs hittites ?— Peut-être.— A qui songes-tu ?— Les démons des ténèbres sont innombrables.— Je ne parvenais pas à trouver le sommeil, avoua Acha.— Quelle est la cause de ton insomnie ?— La réaction des Hittites.Ils ne resteront pas passifs.— Me reprocherais-tu de ne pas avoir attaqué Kadesh ?— Il faut consolider au plus vite le système de défense de nos protectorats.— Ce sera ta prochaine mission, Acha [ Pobierz całość w formacie PDF ]