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.aucune trace sur le mur.La femme pensa demander au ser-gent de se déplacer de quelques centimètres de l'endroitMais l'euphorie de ses courageux exploits avait gagné leoù il se tenait, rigide, appuyé au mur, mais après avoir éva-bidasse, qui se mit à raconter la peur qu'inspirait dans lalué mentalement ceux qui étaient pour et les autres, ellerégion sa fabuleuse adresse, et tout en braquant son arme surAlberto, il lui disait : décida de se taire et de faire un sermon de plus à Alberto :« Ces Argentins, ils se croient maîtres du monde », disait-« Ecoute cheee, tu te mets à vingt mètres de moi avecelle en rajoutant quelques insultes de plus qui se sontune cigarette au bec et si je ne te l'allume pas d'une balle, jedissipées dans le lointain alors que nous fuyions précipi-te donne cinquante sols.»tamment, un peu tristes à la pensée de la bière, d'abord,Alberto n'est pas très attaché à l'argent, et selon lui, onmais aussi des sandwichs perdus.ne bouge pas de sa chaise pour cinquante sols.102 103 Dans notre fuite rapide, nous rencontrâmes deux Limé- Très tôt le lendemain matin, nous avons continué leniens qui essayaient sans cesse de nous démontrer leur voyage en direction de Sicuani, où nous sommes arrivés ausupériorité sur la foule des Indiens silencieux qui suppor- beau milieu de l'après-midi, après avoir enduré froid, pluietaient leurs railleries sans en éprouver la moindre gêne et faim en abondance.Selon l'habitude, nous avons passé laapparente.Au début, nous avons détourné le regard sans ynuit dans les locaux de la Garde civile, bien accueillis,attacher d'importance, mais au bout de quelques heures,comme toujours.À Sicuani coule un misérable petit ruis-l'ennui d'un chemin monotone dans l'interminable steppeseau du nom de Vilcanota, dont nous aurions l'occasion, unnous contraignit à échanger quelques mots avec les Blancspeu plus tard, de suivre les eaux, diluées dans un océan dequi étaient bien entendu les seuls susceptibles de nous faireboue.la conversation, vu que la foule méfiante des Indiens dai-Encore un jour de route, avec les mêmes caractéristiquesgnait à peine répondre par monosyllabes aux questionsque les précédents et enfin : le Cuzco !d'un étranger.En réalité, les Liméniens étaient deux jeunesÀ Sicuani, nous étions sur le marché en train d'observergens normaux qui n'agissaient ainsi que pour bien mar-toute la gamme des couleurs éparpillées sur les étals, qui for-quer les différences qui les séparaient des indigènes.Unemait comme une frise avec les cris monotones des vendeurspluie de tangos tomba sur les voyageurs pris au dépourvu,et le bourdonnement monocorde de la foule, quand nousalors que nous étions en train de mastiquer énergiquementavons aperçu un groupe de gens agglutiné dans un coin, versles feuilles de coca que nous obtenaient diligemmentlequel nous nous sommes dirigés.nos nouveaux amis.À la tombée de la nuit, nous sommesEntourés d'une foule dense et silencieuse, une douzainearrivés dans un village appelé Ayaviry, où nous avonsde moines aux habits colorés conduisaient une procession.trouvé à nous loger dans un hôtel payé par l'agent de laIls étaient suivis par un groupe de notables en costume noirGarde civile.et visage de circonstance, qui portaient un cercueil séparant« Comment, deux docteurs argentins devraient dormir à le sérieux officiel du débordement de la masse qui suivaitla dure, faute d'argent?.Impossible! » Voilà la réponse en pagaille.Le cortège s'arrêta et l'un des individus en cos-obtenue en écho à nos timides protestations devant tume noir surgit d'un balcon avec des papiers à la main : « Ilce cadeau inespéré.Mais, malgré notre lit à couvert, est de notre devoir, en cet instant d'adieu au grand hommenous n'avons pour ainsi dire pas fermé l'oeil de la nuit : qu'a été Untel.»la coca que nous avions avalée se vengeait de nos préten- Après l'interminable litanie, le cortège continua sa pro-tions à grand renfort de nausées, de coliques et de gression et un autre personnage apparut au balcon :migraines.« Untel est mort, mais le souvenir de ses bonnes actions, de104 105 conquistador analphabète, le Cuzco des temples violés etson honnêteté irréprochable.» Et le pauvre Untel conti-détruits, des palais saccagés et de la race abêtie.C'est lui quinua son voyage vers sa dernière demeure, poursuivi par lahaine de ses semblables qui s'abattait en déluges déclama- nous invite à nous transformer en guerriers et à défendre, latoires à chaque coin de rue.macana1 à la main, la liberté et la vie de l'Inca.Mais il y a un Cuzco qui se voit depuis les hauteurs, endéplaçant la forteresse démolie : celui des toits de tuilescolorées dont la douce uniformité est brisée par la coupoleLE NOMBRILd'une église baroque et qui, au fur et à mesure qu'on y des-cend, ne nous montre que ses rues étroites, ses habitants auLe mot qui cadre avec une définition du Cuzco estvêtement traditionnel et sa couleur de tableau folklorique.« évocation ».L'impalpable poussière d'autres ères se déposeCe Cuzco-là nous invite au tourisme désabusé, à passer enen sédiment sur ses ruelles et se soulève, troublée comme lasurface et à se délasser en contemplant la beauté plombéevase d'une lagune, lorsqu'on foule au pieds ses couches pro-d'un ciel hivernal.fondes.Mais il y a deux ou trois Cuzco, ou plutôt deux outrois formes distinctes d'évocations : quand Marna Ocllo Il y a encore un autre Cuzco, qui vibre et nous montrelaissa tomber le clou en or dans la terre et qu'il s'y enfouit par ses monuments le formidable courage des guerriers quicomplètement, les premiers Incas surent que c'était là l'en- ont conquis la région.Celui-là s'exprime à travers lesdroit choisi par Viracocha comme domicile permanent pour musées et les bibliothèques, dans les décorations des églisesses fils préférés, qui abandonnaient alors le nomadisme pour et dans le faciès clair des chefs blancs qui aujourd'hui tirentarriver en conquérants sur leur terre promise.Les narines orgueil de la conquête.C'est le Cuzco qui nous invite àdilatées par la quête d'horizons, ils ont vu s'accroître le for- prendre les armes et, montés sur un cheval au dos large et aumidable Empire, tandis que leurs regards traversait la fragile puissant galop, à trancher la chair sans défense de la race nuebarrière des montagnes alentour [ Pobierz caÅ‚ość w formacie PDF ]
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