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.Nombres d États réclament l honneur de leur donnernaissance ! L Amazone ne pouvait échapper à cette loi.Le Pé-rou, l Équateur, la Colombie, se sont longtemps disputé cetteglorieuse paternité. 49  Aujourd hui, cependant, il paraît hors de doute quel Amazone naît au Pérou, dans le district d Huaraco, intendancede Tarma, et qu il sort du lac Lauricocha, à peu près situé entreles onzième et douzième degrés de latitude sud.À ceux qui voudraient le faire sourdre en Bolivie et tomberdes montagnes de Titicaca, incomberait l obligation de prouverque le véritable Amazone est l Ucayali, qui se forme de la jonc-tion du Paro et de l Apurimac ; mais cette opinion doit être dé-sormais repoussée.À sa sortie du lac Lauricocha, le fleuve naissant s élève versle nord-est sur un parcours de cinq cent soixante milles, et il nese dirige franchement vers l est qu après avoir reçu un impor-tant tributaire, le Pante.Il s appelle Marañon sur les territoirescolombien et péruvien, jusqu à la frontière brésilienne, ou plutôtMaranhao, car Marañon n est autre chose que le nom portugaisfrancisé.De la frontière du Brésil à Manao, où le superbe rioNegro vient s absorber en lui, il prend le nom de Solimaës ouSolimoens, du nom de la tribu indienne Solimao, dont on re-trouve encore quelques débris dans les provinces riveraines.Etenfin, de Manao à la mer, c est l Amasenas ou fleuve des Ama-zones, nom dû aux Espagnols, à ces descendants de l aventureuxOrellana, dont les récits, douteux mais enthousiastes, donnèrentà penser qu il existait une tribu de femmes guerrières, établiessur le rio Nhamunda, l un des affluents moyens du grand fleuve.Dès le principe, on peut déjà prévoir que l Amazone de-viendra un magnifique cours d eau.Pas de barrages nid obstacles d aucune sorte depuis sa source jusqu à l endroit oùson cours, un peu rétréci, se développe entre deux pittoresqueschaînons inégaux.Les chutes ne commencent à briser son cou-rant qu au point où il oblique vers l est, pendant qu il traverse lechaînon intermédiaire des Andes.Là existent quelques sauts,sans lesquels il serait certainement navigable depuis son em- 50  bouchure jusqu à sa source.Quoi qu il en soit, ainsi que l a faitobserver Humboldt, il est libre sur les cinq sixièmes de son par-cours.Et, dès le début, les tributaires, nourris eux-mêmes par ungrand nombre de leurs sous-affluents, ne lui manquent pas.C est le Chinchipé, venu du nord-est, à gauche.À droite, c est leChachapuyas, venu du sud-est.C est, à gauche, le Marona et lePastuca, et le Guallaga, à droite, qui s y perd près de la Missionde la Laguna.De gauche encore arrivent le Chambyra et le Tigréqu envoie le nord-est ; de droite, le Huallaga, qui s y jette à deuxmille huit cents milles de l Atlantique, et dont les bateaux peu-vent encore remonter le cours sur une longueur de plus de deuxcents milles pour s enfoncer jusqu au cSur du Pérou.À droiteenfin, près des Missions de San-Joachim-d Omaguas, aprèsavoir promené majestueusement ses eaux à travers les pampasde Sacramento, apparaît le magnifique Ucayali, à l endroit où setermine le bassin supérieur de l Amazone, grande artère grossiede nombreux cours d eau qu épanche le lac Chucuito dans lenord-est d Arica.Tels sont les principaux affluents au-dessus du villaged Iquitos.En aval, les tributaires deviennent si considérables,que des lits des fleuves européens seraient certainement tropétroits pour les contenir.Mais, ces affluents-là, Joam Garral etles siens allaient en reconnaître les embouchures pendant leurdescente de l Amazone.Aux beautés de ce fleuve sans rival, qui arrose le plus beaupays du globe, en se tenant presque constamment à quelquesdegrés au-dessous de la ligne équatoriale, il convient d ajouterencore une qualité que ne possèdent ni le Nil, ni le Mississipi, nile Livingstone, cet ancien Congo-Zaire-Loualaba [ Pobierz caÅ‚ość w formacie PDF ]
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